Les sophomores à observer cette saison !

Dans cet article, on va se concentrer sur les jeunes de la classe de draft 2023 qui ont réalisé leur année 1 en NBA la saison passée. Jetons un coup d'œil aux sophomores de la saison 2024/2025, et aux attentes autour d'eux !

NBA

11/8/20248 min read

Tout le monde est au courant : Wemby a sorti une année 1 hors du commun, avec notamment 21.4 PTS, 10.6 REB et 3.6 BLK (!) en seulement 29.7 minutes / match. Seulement voilà, après une saison aussi énorme pour un rookie, les attentes se sont rehaussées pour l’année 2 (et elles étaient déjà très hautes). Et pour l’instant, après 8 matchs, on voit un Victor en difficulté dans certains aspects du jeu et tout particulièrement dans son choix de shoots et ses spots trouvés, faisant chuter ses pourcentages de réussite au tir (42.4% FG, 21.4% 3PT). Rien d’inquiétant pour autant pour la superstar Française qui va devoir s’habituer et s’ajuster à des défenses préparées lorsqu’il arrive en ville. D’autant plus qu’ils n’ont personne d’autre, chez les Spurs (avec l’absence de Devin Vassel), sur lequel devoir se concentrer.

Victor Wembanyama

Chet Holmgren

Après une première saison avortée à cause d’une grave blessure au pied, Chet réalisé sa première (vraie) saison en 23/24, et quelle saison ! Si une licorne venue tout droit de France n’existait pas, il aurait remporté sans trop de difficultés le titre de ROY grâce à sa saison individuelle impressionnante de maturité dans une équipe qui est allée chercher la première place de l’Ouest. Lors de cette saison rookie, il s’est imposé comme un défenseur élite en plus d’être très utile en attaque. Il se permet même d’être particulièrement clutch, surtout pour un rookie (vous demanderez aux Warriors). Ses débuts en tant que sophomore sont dans la continuité : sérieux, stable, impactant avec des attentes décuplées sur lui comme sur le Thunder. Son plancher est déjà tellement haut qu’on ne peut lui souhaiter que de progresser de façon régulière, comme c’est le cas actuellement, et de devenir l’un des meilleurs pivots NBA (s’il ne l’est pas déjà).

Brandon Miller

Le numéro 2 de la draft 2023 a effectué une saison rookie très intéressante dans des Hornets toujours en quête de stabilité, avec 17.3 PTS, 4,3 REB, 2.4 AST, des pourcentages prometteurs et un impacte réel. Il a su se montrer important en l’absence de Lamelo Ball, ce qui est pour le moins intrigant pour le futur de Charlotte. Pour sa deuxième année dans la ligue Miller était très attendu, malheureusement une blessure survenue lors du premier match de la saison l’a éloigné des terrains pour 4 matchs et impact son temps de jeu lors de son retour. Sur les quelques matchs qu’il a disputés en ce début de saison, il apparaît en difficulté au tir comme en témoignent ses pourcentages en (importante) baisse en comparaison à sa première saison : 35.4 % FG, 31% 3PT contre 44% FG et 37.3% 3PT lors de son année rookie. Maintenant que le constat sur ses premiers matchs est fait, il faut aussi (et surtout) préciser que c’est un joueur jeune, qui revient de blessure et qui a une marge de progression immense, à la hauteur de son talent. C’est pourquoi on attend de celui qui est souvent comparé à PG une grosse saison, au moins statistique, chez des Hornets assez séduisants sur ce début de saison.

Source photo : Basket USA

Source photo : CBS Sport

Scoot Henderson

Après une première saison plus que mitigée au vu des attentes, où nous avions notamment la sensation que Scoot s’obstinait dans des mauvais choix de shoot par rapport à ses qualités, le numéro 3 de la draft 2024 va être très observé. Les quelques matchs disputés, lors de la rédaction de ces lignes, ne sont globalement pas rassurants puisque la majorité de ses statistiques sont en baisse par rapport à son année rookie, à commencer par ses minutes. On espère donc le voir plus agressif vers le panier pour jouer en accord avec ses principaux atouts et se faciliter un peu la vie, et celle de ses coéquipiers autour. Sa deuxième saison dans la ligue aura pour but de faire mentir tous les sceptiques qui l’ont vite qualifié de bust (puisque dans ces Blazers, c’est bien là son seul objectif). En tenant compte du talent indéniable qu’il possède, cet objectif ne semble franchement pas irréalisable.

Source photo : GiveMeSport

Amen Thompson

Dans une équipe prometteuse de Houston, Amen Thompson a su parfaitement s’intégrer et remplir un rôle qui lui convient très bien. Sa saison rookie est plus que satisfaisante avec notamment 9.5 PTS (53.6 % FG) couplées à 6.6 REB, avec en plus quelque chose qui n’est pas quantifiable mais tellement important : le hustle. Il apporte une hargne et une énergie essentielle qu’il utilise principalement en défense puisqu’il est, lui aussi, d’ores et déjà un défenseur solide en NBA. On peut considérer que ce qui sera attendu de lui pour sa saison sophomore sera simplement la continuité de ce qu’il a déjà fait en année 1, avec évidemment une progression régulière dans pas mal d’aspects du jeu. En fait, Amen est évidemment bourré de talent, mais il a un profil duquel on ne peut qu’attendre une progression constante mais pas énorme d’une année à l’autre (et ce n’est pas un défaut). Nous sommes déjà tellement sûrs de ce qu’il est capable d’apporter aux Rockets qu’on souhaite simplement qu’il continue sur sa lancée tout en s’améliorant dans un aspect important : le shoot.

Source photo : tv5monde

Bilal Coulibaly

Est-ce abusé de qualifier Bilal Coulibaly de meilleur joueur Français sur ce début de saison ? Probablement pas tant son plafond parait élevé après ses 6 premiers matchs où son talent défensif, qui était déjà évident, n’a d’égal que celui offensif (là, c’est peut-être abusé). Sur les premiers matchs de son année sophomore Bilal parait dans une telle confiance, et tellement en phase avec une équipe de Washington super intrigante, qu’on se demande quel est véritablement son plafond. Comme dit auparavant, nous savions que défensivement il était déjà très au-dessus de la moyenne en année 1, mais offensivement ses premiers matchs sont terriblement intéressants. Une prise de responsabilité couplée à une adresse et à un étonnant ball-handling font que les espoirs et l’intérêt envers Coulibaly ont grimpé en flèche, tant en France que de l’autre côté de l’Atlantique. C’est simple : toutes ses stats majeures ont drastiquement augmenté par rapport à sa saison rookie, elle qui était déjà pleine de promesses. Cette partie sur Bilal pourrait durer des heures du fait de son étincelant début de saison, mais on va simplement conclure en disant qu’après ce début de saison, et sans trop s’emballer, sky is the limit pour notre Frenchie.

Source photo : CBS Sports

Derek Lively II

Lors de sa saison rookie, Derek a eu l’opportunité d’avoir une vraie responsabilité dans son style de rim-runner que les Mavs recherchaient tant en complément du génie Slovène. En année 1 il a donc eu 23 mn / match pendant lesquelles son staff lui a demandé de rester dans son style de gros rebondeur, long et agressif dans la raquette offensivement. Spoiler : il a parfaitement su répondre à ces demandes, au-delà des attentes initialement placées en lui. Avec les renforts de Gafford et Washington en février, et donc la présence de Lively, le secteur intérieur de Dallas est devenu très complet leur permettant de réaliser un gros run jusqu’aux Finales NBA. Donc, après une année rookie réussie, on espère que Derek continuera à progresser toujours dans son style qui feat tellement avec Doncic et avec les Mavericks en général. Sur ses premiers matchs en tant que sophomore, ses stats individuelles continuent d’évoluer positivement ce qui est de bon augure pour la suite. On espère simplement qu’il arrivera à développer un bout de shoot dans les mois / années à venir pour devenir une menace plus complète en attaque, sachant que c’est devenu très important pour les intérieurs dans la NBA actuelle.

Gradey Dick

Source photo : Basket USA

Gradey Dick est littéralement en train d’exploser après une année rookie avec pour principal highlight une blague douteuse en compagnie du rookie d’Orlando Anthony Black. Ses premiers matchs en tant que sophomore donnent l’impression d’une break-out season à venir. 10 minutes de plus par match comparé à la saison dernière, 11.5 points de plus, 2 fois plus de tirs tentés, 2 fois plus de passes décisives. Il dégage une impression de sérénité et de confiance (comme en témoigne la quantité en hausse de shoots qu’il prend) probablement dues à la confiance du staff et de ses coéquipiers envers lui. Ses premiers matchs sont donc pleins de promesses autant pour lui que pour Toronto qui aurait bien besoin que Gradey stabilise ce niveau pour de bon. En revanche il faut quand même un minimum tempérer ces performances, non pas qu’il n’est pas capable de les maintenir mais simplement parce que c’est un jeune joueur. Un jeune joueur qui va donc avoir des soirs sans, ou peut-être même des semaines sans, et ce sera normal. Il faut donc rester mesurer sur ces premiers matchs exceptionnels et inattendus, comme il faudra l’être lorsque ça ira un peu moins bien.

C'est fini pour cet article sur les sophomores à suivre cette année. N'hésitez pas à nous donner votre avis sur nos différents réseaux sociaux !

Team Prospect Sport

Retrouvez qui sont les rookies à suivre pour cette saison NBA !

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