Le point sur la course au ROY 2025 !

Retrouvez dans ce nouvel article un point sur la course au rookie de l'année 2025, et sur les éléments qui la constituent !

NBALAST POST

12/23/20248 min read

Alexandre Sarr, le nouveau big man made in France

Après un début de saison compliqué, notamment marqué par une adresse au tir plutôt aléatoire, Alex Sarr s’impose comme un solide leader dans la course au Rookie de l’année. Avec un rythme de croisière aux alentours des 12 points, 9 rebonds et 1.5 contres, il fait preuve d’une régularité impressionnante pour un joueur aussi jeune. Son adresse à trois points s’est nettement améliorée en plus de nous montrer quelques flash intéressants au poste.

De plus il a parfois la balle en transition et se montre capable de réaliser les bons choix, soit par la passe pour un coéquipier ou alors en drive. Sur un plan défensif, Alex est déjà très complet avec sa mobilité et sa défense de la raquette, notamment grâce à son agilité et à sa longueur. Ce qui impressionne est sa capacité à élever son niveau de jeu après quelques premières semaines difficiles, et de faire maintenant preuve de domination dans la raquette. Même si il a encore parfois des trous d'air dans son efficacité au tir, son niveau plancher à l'air particulièrement élevé et garanti. C'est pour toutes ces raisons qu'il apparaît maintenant comme le mieux positionné pour être ROY, encore plus avec la blessure longue durée de Jared McCain.

Source photo : Basket Europe

Stephon Castle, le nouvel extraterrestre des Spurs

Celui qui forme la fameuse Zone 51 avec Wemby réalise un début de carrière NBA très intéressant. Lui qui était déjà prometteur défensivement avant d’arriver dans la Grande Ligue, il montre aussi des qualités presque insoupçonnées en attaque, tant à la distribution qu’au scoring. Sur ce début de saison, il embrasse parfaitement un rôle de combo guard : aux côtés de CP3, il se montre capable de porter la balle et d’organiser l’attaque par séquence, ce qu’espéraient les Spurs de lui, mais sûrement pas aussi vite ! En fait, Castle affiche une belle maturité dans son jeu, en étant par exemple capable d’aller chercher des fautes, ou en lisant intelligemment le jeu en défense pour effectuer les bons switchs, voir les lignes de passe… Il progresse à vue d’œil dans l’effectif de San Antonio, de mois en mois, et même si il pêche encore dans ses pourcentages au tir, il répond pleinement aux attentes qui étaient placées en lui quand les Spurs ont décidé de le choisir en 4ème position de la draft 2024.

De plus, on en rigolait dans la première phrase du paragraphe, mais son entente tant offensive que défensive avec Victor Wembanyama pourrait lui permettre de devenir l’une des têtes d’affiche de ce beau projet Texan. Au final, tous ces éléments font qu’il apparaît comme l’un des 2/3 favoris au titre de ROY.

Jaylen Wells, l'underdog de la cuvée 2024

Source photo : WREG.com

Source photo : CTPost

Dans une équipe de Memphis qui tourne bien, Jaylen Wells est clairement l’un des favoris pour le titre de ROY à la fin de la saison. Il a sa part dans le gros début de saison des Grizz, avec un impact immédiat depuis qu’il est arrivé, autant en sortie de banc qu’en titulaire. Lui qui a été drafté en milieu de second tour (39), il montre directement l’erreur de scouting de bien des GMs de la ligue en étant élu rookie du mois de novembre à l’Ouest. Sur ces deux premiers mois, il affiche des moyennes impressionnantes de 11.5 PTS, 3.3 REB à 40.2% de loin. En fait, il montre déjà que son plancher est d’être un solide joueur de rotation, fiable dans son tir et dans son impact.

Quant à son plafond… il est peu être un peu tôt pour le dire, mais il a l’air très très haut quand on voit qu’il est capable de prendre des catch and shoot, de se créer de A à Z son tir en portant (très bien) la balle, de faire la bonne passe mais aussi et surtout en étant capable de faire les bons choix. Il donne l’impression d’être un scoreur né, qu’importe la position et la situation. Il montre une assurance impressionnante, qui a vite convaincu Taylor Jenkins de le faire démarrer titulaire tant son talent, son influence positive sur le jeu et son fit idéal avec le 5 majeur est évident. Pour l’instant, et avec la blessure longue durée de McCain, il va se batailler avec Castle pour une première place disputée dans cette course passionnante au rookie de l’année.

Yves Missi, l'energizer intérieur moderne

Source photo : Basket USA

La différence entre les attentes qui entouraient Yves Missi et ce qu’il réalise finalement est pour le moins impressionnante. À mi-janvier, il se positionne comme un top 4 dans la course au rookie de l’année grâce à ses performances ainsi qu’à son énergie et son envie constante. Avec des moyennes de 9.2 PTS, 8.1 REB et 1.4 CNT, il montre toutes les qualités du pivot athlétique et intense moderne. Même si il ne dispose pas de beaucoup de tirs dans cette équipe des Pels, Missi exploite plutôt bien le peu qu’il a. Il doit sa présence dans le top 4 du ROY à tout ce qu’il apporte au collectif de la Nouvelle Orléans au delà des statistiques, puisqu'il complète un besoin énorme qu'avaient les Pels dans la raquette. Il prend du rebond (offensif comme défensif), pose de gros écrans et roule bien sous le panier.

En défense, il protège correctement sa raquette comme en témoignes ses 1.4 contres par match et il dissuade efficacement. Pour avoir un rôle plus important que simplement un pivot athlétique qui prend du rebond et mets ses 10 points sous le panier, il va sûrement devoir se montrer plus polyvalent en attaque. Effectivement, il donne pour l'instant l'impression d'être un rim-runner et il devra sûrement arriver à s'éloigner un peu plus du panier pour obtenir plus de responsabilités offensives. Toujours est-il qu'il dépasse les attentes placées en lui, en obtenant par exemple en décembre le titre de rookie du mois de la conférence Ouest, devant des Jaylen Wells ou encore Stephon Castle. Son plancher est déjà très satisfaisant et encourageant pour l'avenir, et les Pelicans prendront toute progression comme un joli bonus.

Dalton Knecht, la gâchette de l'Ouest

Knecht est l’un des rares profils de rookie à pouvoir s’épanouir pleinement dans ces Lakers. Tant par son profil de joueur (shooter pur) que par son parcours personnel (il a déjà 23 ans). Son âge lui permet d’avoir une certaine maturité sur le terrain comme en-dehors et d’être NBA Ready. Sur ces 2 premiers mois de NBA, il montre déjà des qualités essentielles pour les tireurs d’élite dans la Grande Ligue : il a confiance en son shoot, il est capable de prendre feu et il se fait bien trouver. Sur ce début de carrière, il a la chance de profiter des espaces créés par LeBron et Anthony Davis, ce qui n’est pas trop mal pour commencer. Le feat avec les Lakers est idéal parce qu’il permet de space dans une NBA qui en demande toujours +, surtout que les Lakers en manquent cruellement. À mi-décembre, Knecht est à 37% de loin, avec des performances références comme son 9/12 à 3pts contre le Jazz le 20 novembre. Cette capacité à prendre feu est vraiment prometteuse et on ne doute pas qu’il puisse faire carnages sur carnages derrière l’arc dans 2/3 ans. De plus, avoir J.J Redick comme coach ne peut qu’être bénéfique pour lui pour 2 raisons. Tout d’abord la similarité des profils, car J.J était lui aussi un gros shooteur dans la ligue, respecté par ses pairs avec une moyenne de 40.3% (!) à 3PTS en carrière. Il va donc pouvoir profiter de son expérience et de ses conseils. Deuxièmement, Redick ne fait pas reposer toute l’animation offensive des Lakers sur les épaules de LBJ, ce qui va permettre à Knecht d’avoir plus de place pour s’exprimer. En bref, il va avoir l’opportunité de progresser et de prendre des responsabilités en deuxième partie de saison, ce qui pourrait le faire monter sur le podium du ROY.

Zach Edey, le grizzly canadien

Source photo : Basket USA

Source photo : eipr.org

Crevons l’abcès directement : oui, Edey n’est même pas le meilleur rookie de son équipe. Mais lorsqu’on voit avec qui la comparaison est faite, ça permet de tempérer un petit peu cette info. De plus, Zach Edey répond parfaitement aux attentes qui l’entouraient au moment de sa draft. Grâce à son physique de grizzli (littéralement : 2m24 / 136kg), il constitue un véritable point d’ancrage pour ses coéquipiers lorsqu’il est sur le terrain. En 20mn, il affiche des statistiques super intéressantes avec notamment 11.1 PTS et 7.2 REB. Mais au-delà de ces quelques stats, il s’intègre parfaitement à l’effectif de Memphis en prenant un rôle laissé vide depuis le départ de Steven Adams : gros rebondeur (défensif comme offensif) et gros poseur d’écran, ce qui est idéal pour un gars comme Ja Morant, par exemple. Sauf que, sur ce début de carrière NBA, Edey montre qu’il est aussi capable de scorer en étant patient sous le panier, et avec quelques beaux moovs dans la raquette qu’il sait utiliser à bon escient. De plus, même si il n’en prend pas 1 par match (0.8) il est capable de rentrer des 3 points (58.3% de loin). Et ça couplé au fait qu’il mesure 2m24, on se dit que si il travaille correctement cet aspect de son jeu, il pourrait devenir une menace sérieuse offensivement.

En bref, oui Edey n’est pas au niveau de son coéquipier Jaylen Wells, mais il remplit à merveille son rôle tout en laissant entrevoir un vrai talent en plus de son physique surhumain. Honnêtement, il pourrait être dans la discussion du top 5 du ROY actuellement, quand on voit son impact sur l’équipe des Grizzlies.

Voici notre avis sur la course au ROY 2025, et le bilan au bout de 2 mois concernant les joueurs qui la constituent ! Et toi, qu'en penses-tu ? Dis-le nous sur nos réseaux !

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Source photo : Yardbarker

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